Du 16 au 21 janvier 2024, la Galerie du Génie de la Bastille accueille l’exposition de Michèle Gérard.
Parcours
J’ai étudié à l’École des Arts appliqués à Paris, puis aux Beaux Arts à Strasbourg. Pendant mon métier de professeur des écoles, j’ai toujours dessiné, longtemps – tout le temps.
Productions
1- Technique
J’utilise l’encre de Chine avec les stylos à pointe tubulaire de différents diamètres. J’obtiens des tracés blancs, noirs et des nuances de gris, sur un support papier bristol ou Canson blanc, je travaille sur un dessin 4 à 5 heures, plusieurs jours, souvent plusieurs semaines selon les formats.
2- expression
Mes productions s’apparentent à l’art brut. Dans ma vie je tente de mettre de l’ordre dans le chaos qui m’habite. En dessinant je dépose le chaos sur le papier. Mes émotions, peur, tristesse, joie, se révèlent par le dessin. C’est un processus complexe qui me procure plaisir et étonnement.
Les dessins plus figuratifs sont inspirés par la nature et les paysages. C’est une sorte d’apaisement. L’Island en hiver, le noir des pierres volcaniques, le blanc de la glace et de la neige, deviennent mes modèles. Les broussailles de l’Hérault font écho à mon style graphique.
Les dessins abstraits : la douleur est traduite par les traits denses et tortueux ; les traits serrés, ondulés, entremêlés, les labyrinthes typographiques laissent libre court à l’imagination à une libre interprétation. La sexualité est symbolisée, l’amour est évoqué par des visages, des corps ébauchés, des sexes stylisés.