Du 29 décembre 2020 au 3 janvier 2021, la Galerie du Génie accueille l’exposition « Gestuelle émotive : vestige de soi ».
Au moment où cette exposition se dessine, nous vivons une irruption violente d’un virus. Elle prend de court une société qui avait relégué les anciens fléaux à un temps antérieur, tout en démontrant une politisation importante des pans entiers de la population encore aujourd’hui, et ouvrant en même temps de nouveaux horizons à une multiplicité d’échelles. Cette crise met toutefois à jour des dissensions profondes. Les rapports de domination se rendent alors visibles, montrant un mal communément vécu par tous et ne sont plus des abstractions politiques.
Cette violence est une réalité vécue au jour le jour par des individus qui, en leur chair, ressentent les séquelles d’une multitude d’évènements.
« Un événement peut effracter le Moi », disait Freud ; que ce soit une déchirure interne ou une déchirure organique.
Cette exposition réunit 4 artistes et 1 collectif, dont les gestes visuels offrent un regard sur le marquage qu’exercent en nous les évènements de notre vie et d’une histoire sur une société, en tant que processus affectant les corps et les individualités.
Pour cela, ‘Gestuelle émotive : vestige de soi’ rassemble dans l’espace du Génie de la Bastille des artistes, porteurs de récits passés dont ils sont empreints. Elle a été initiée par la commissaire d’exposition Elona Prime, avec l’aide d’Andréa Massoni et Laura Dumoussaud.
Elle est l’occasion d’une monstration d’un sujet récent dont nous sommes tous signés, à savoir une catastrophe invisible laissant derrière elle des marquages physiques et psychologiques que nous portons tous et tentons d’aller de l’avant avec.
COMMISSAIRE D’EXPOSITION :
Elona Prime
Artistes :
Vanessa Garner
Baptiste Remy
Paola Becquer
Attandi Trawalley
Collectif-Conversations (Antoine Mozziconacci, Jimmy Robert-Teyssier).
