Du 3 au 8 décembre 2024, la Galerie du Génie de la Bastille accueille l’exposition « À chacun sa vérité ».
L’exposition ABCD «À Chacun sa Vérité» réunit 3 amis artistes dont les pratiques respectives convergent vers le même point focal : la perception et la représentation du corps humain et/ou animal. Pour Pierre Baqué, le corps est mis en relation avec les divers objets du monde, souvent exprimé avec un zeste d’humour.
Pour Martine Chittofrati il s’agit de mettre en scène le corps humain ou animal dans des paysages énigmatiques.
Quant à Martine Damerment, le corps demeure charnel et tactilement sensuel.
VERNISSAGE
MARDI 3 décembre DE 17H A 21H
EVENEMENT
JEUDI 5 décembre DE 18H A 19H
Présence du poète italien Fabio Scotto,
présentation du recueil «Déluge / Diluvio» Les ÉditionsTransignum 2024
poèmes sur des tableaux de Martine Chittofrati
FINISSAGE
DIMANCHE 8 décembre DE 18H A 20H
LES ARTISTES
Baqué Pierre, Peintre
Depuis l’enfance, le dessin a toujours été pour moi une passion. Le dessin, je le pratique soit d’une façon sévère, «janséniste», soit d’une manière «rubénienne ».
Mais en réalité, je préfère Dürer à Rubens et je crois qu’on le perçoit bien en voyant ma production actuelle. Mon dessin reste essentiellement linéaire. Il fuit les modelés qui résulteraient d’effets d’ombre et de lumière à la Rembrandt ou à le Caravage. En fait, le dessin que j’aime parle peu mais dit beaucoup, si on sait «l’écouter». Il dit la beauté du monde sous toutes ses formes : insectes, fauves, arbres, bois, légumes, fruits, pain, vin etc. Pour une communion avec un monde originel.
Chittofrati martine, Peintre
La dernière série que je présente prolonge des tableaux nés pendant le confinement, ils marquent une rupture contemplative.
J’exprime une réalité intérieure qui échappe à ma conscience. Je suis incapable d’expliquer mes «motivations» je laisse à chaque «regardeur» sa libre interprétation. Le résultat final se présente à moi comme un miroir qui me pose une énigme silencieuse. Chaque tableau condense les incertitudes de notre présent. Je découvre – comme le spectateur – l’interaction des personnages ou parfois des animaux, avec un environnement énigmatique, poétique, le plus souvent minéral et peu accueillant, mais toujours étrange et qui échappe à la temporalité.
Damerment Martine, Peintre
Lorsque je m’exprime à l’aide de techniques mixtes sur l’un de mes supports favoris, à savoir le carton, j’éprouve une correspondance sensorielle entre ma main qui agit et mon sujet privilégié : le corps, entier ou fragmenté. Les corps nus, ou seulement le visage, ou bien les mains, les pieds, seuls représentés, sont pour moi comme une carte géographique, l’extrémité de ce que j’appelle le territoire du corps, un «finistère» en quelque sorte. Corps peignant et corps peint sont ainsi à l’unisson en s’harmonisant dans une mise en scène poétique.